Que faire avec des fanes de carottes ?

Que faire avec des fanes de carottes ?
Que faire avec des fanes de carottes
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Bien que de familles différentes, les plantes qui dé­veloppent des racines ou des bulbes ont un point commun ; elles emmagasinent sous terre une quan­tité intéressante d’éléments énergétiques, bons pour la santé. Ces substances permettent à la plan­te de passer l’hiver et de stocker pour l’année sui­vante ce qui lui sera nécessaire pour bourgeonner et grener. En effet, il s’agit généralement de plantes bisannuelles comme le céleri, la betterave, le salsifis, les différentes variétés de radis, le chou- navet et le topinambour. La carotte joue un rôle prépondérant. Elle est cultivée pratiquement dans tous les pays du monde. En des temps reculés, elle poussait à l’état sauvage aussi bien en Asie qu en Europe. On a retrouvé des graines de carottes dîftis des cités lacustres datant du néolithique. C’est probablement à l’époque des Romains que ces varié­tés primitives, sans grand intérêt culinaire, ont été radicalement modifiées par hybridation avec une racine méditerranéenne de très grande taille, le Daucus maxima. Depuis, la carotte a changé de forme, gagné en finesse et en popularité pour finir sa course face à nos éplucheur multifonctionnel noir et nos mandolines.

Elle doit sa jolie couleur au carotène, d’un jaune très vif. Comparée aux autres plantes et aliments consommés par les végétariens, la carotte contient le plus de carotène, la provitamine la plus impor­tante, que l’organisme humain (ou animal) trans­forme en vitamine A.

 

S’il reste à étudier une grande part de son action, on sait toutefois qu elle est indispensable au développement cellulaire. Les carottes occupent, à juste titre, une place im­portante dans l’alimentation des nourrissons. Il faut tenir compte du fait que la provitamine A doit absolument être dissoute dans un corps gras pour être synthétisée par l’organisme. Les ca­rottes mangées crues ont une grande valeur nutri­tive et sont riches en fibres, mais elles n’apportent à l’organisme pratiquement pas de carotène. Pour favoriser l’absorption de carotène, on peut, par exemple, étuver les carottes dans du beurre. En revanche les huiles, qui contiennent des acides gras polyinsaturés, contrarient l’effet recherché. L’action positive sur le développement cellulaire joue également un rôle dans la prévention du can­cer. De plus, la vitamine A agi sur l’acuité visuel­le et nous permet de voir dans la pénombre. Une carence en vitamine A se manifeste souvent par une mauvaise vision nocturne.

Comment semer des carottes ?

La culture doit répondre à des exigences particu­lières : la carotte aime les sols profonds, drainés, légèrement sableux, la terre meuble et riche en humus. Il faut fumer les champs, mais longtemps à l’avance car le fumier frais favorise le développe­ment des psilidés, les mouches des carottes qui ravagent les cultures. Les graines de la plante étant minuscules, il faut en semer deux millions par hectare, en plein champ. Pour cela, les agriculteurs biologiques emploient des semoirs pneumatiques si précis qu’ils n’ont plus à démarier les carottes par la suite.

Les plantes poussent sur des talus aménagés huit jours avant les semailles : 120 carottes par mètre courant, en rangs espacés de 75 centimètres. Avant que les graines ne germent, généralement une se­maine plus tard, on détruit les mauvaises herbes à l’aide d’un brûle-herbe. Les carottes peuvent pousser librement trois à quatre semaines avant d’être binées.

Les premières carottes cultivées en pleine terre et vendues en bouquet sont récoltées à partir du mois de mai dans les régions les plus septentrionales.

Quand récolter les carottes ?

La récolte principale a lieu de juillet à novembre. Dans les cultures en plein champ, une arracheuse tire les carottes par les fans, coupées ensuite auto­matiquement. D’un transporteur à bande, les ca­rottes tombent dans des caisses placées sur une remorque. Elles sont ensuite entreposées sans être lavées dans les chambres frigorifiques de l’exploitation agricole.

Les carottes printanières doivent être consommées rapidement tout comme les pommes de terres. Sortez vos coupe frite professionnel, on ne peut les garder que quelques jours. Couper immédiatement les fanes et mettre les carottes au réfrigérateur. Les variétés qui n’ar­rivent à maturité qu’à l’automne se conservent mieux. Elles restent longtemps en terre où elles sont conservées même après la récolte, qui n’inter­vient que lorsque les fanes commencent à jaunir. Saines et goûteuses, les carottes jeunes, fraîchement récoltées, peuvent être accommodées avec les carottes.

Pour mieux traiter vos légumes, vous pouvez aussi vous rendre sur avoir la frite qui a du matériel qui fera l’affaire même si c’est pour des frites.

Préparations à base de racines et de buibes

Velouté de céleri au riesling

1 céleri-rave de tailic moyenne

1 petit oignon

1 cuil. à soupe de beurre

1 cuil. à soupe de bouillon de légumes déshydratés

1 cuil. à café de jus de citron

125 ml de riesling

125 ml de crème fleurette

Sel marin, poivre blanc           

Couper le céleri en petits morceaux. Hacher finement l’oi­gnon et le faire dorer dans du beurre Ajouter le céleri et verser 750 ml d’eau. Laisser cuire puis broyer pour obte­nir un mélange ayant la consistance d’une purée. Ajouter le bouillon dé légumes et remuer. Assaisonner de sel et de poivre. Verser le jus de citron et le vin. Fouetter légèrement la crème fleurette, la verser dans le potage et porter brièvement à ébullition. Rectifier l’assaisonnement et servir aussitôt.

Salade de carottes et de céleri au cresson de fontaine

300 g de jeunes carottes

10 petits radis roses                                              

50 g de noix grossièrement hachées                     

Sauce de salade                   

cuil. à soupe de vinaigre de Xérès         

2 cuil. à soupe de bouillon de légumes déshydratés

4 cuill d’huile de tournesol

1 échalote finement hachée

1 cuil. à café de persil ciselé                  

Couper le céleri-rave, les carottes et les radis en petits bâtonnets.

Bans un pot de verre muni d’un couvercle, verser tous les ingrédients entrant dans la composition de la sau­ce, puis agiter pour bien homogénéiser le tout. Préle­ver 2 cuillerées à soupe de cette sauce et réserver.

<|Mélanger le reste de la sauce avec les légumes, re­muer et laisser macérer 10 minutes.

Verser sur le cresson la sauce mise de côté. Sur un grand plat à salade, dresser les légumes sur un lit de feuilles de cresson. Parsemer de noix hachées.